Le métier de freelance a le vent en poupe actuellement, notamment chez les jeunes cadres qui veulent développer leur créativité et gagner plus d’argent. Pourtant, beaucoup ne savent pas le type de statut qu’il faut adopter pour se mettre à leur propre compte. Découvrez dans les lignes qui suivent, les différents statuts qui conviennent aux freelances.
Entrepreneur individuel
Un freelance peut adopter le statut d’entrepreneur individuel dès lors qu’il est décidé à se lancer dans cette activité. Pour ce faire, il doit effectuer une déclaration auprès de l’Urssaf. Il n’y a rien d’autre à faire que cette déclaration, mais le freelance doit comprendre que se déclarer en tant que travailleur indépendant va le priver des allocations chômage qu’il a pu percevoir jusqu’à maintenant. Les cotisations pour la prévoyance et l’assurance-vieillesse sont à verser à l’Urssaf.
Auto-entrepreneur
Le statut d’auto-entrepreneur est parfait pour un freelance parce qu’il suffit de s’inscrire en ligne sur le site internet de l’auto-entrepreneur pour l’acquérir. Ses plus grands avantages sont que, ni TVA ni charge ne sont déduits des facturations. Le bénéfice est donc très intéressant, même si le taux d’imposition s’élève à environ 24% de la prestation. En outre, celui qui a ce statut ne doit pas dépasser un certain seuil pour le chiffre d’affaires au risque de perdre les avantages fiscaux sur les charges et le TVA.
Portage salarial
Le freelance qui débute peut opter pour le portage salarial. Ce statut offre plusieurs avantages, notamment celui d’être protégé par la société de portage en cas de problèmes financiers. Par ailleurs, vous acquiescez une protection sociale tout comme un salarié: assurance chômage, contrat de travail et cotisation pour la retraite. Il faut préciser que le freelance en portage salarial a pleine autonomie sur son activité, mais l’entreprise de portage prend en charge de la gestion administrative.